Nous ne sommes plus en 2021 après Jésus-Christ. Aujourd’hui, nous sommes 1 an après l’évènement planétaire qui a bouleversé nos habitudes, chamboulé nos sociétés, dévoilés nos faiblesses.
En l’an 1 post-covid, la déferlante de la crise est passée. Il est temps de nous poser la question:
Quelle société nous voulons après ça ?
Creusement des inégalités sociales
Cette crise a été unique tant par son universalité que par ses conséquences. Pour la première fois, durant une crise, les inégalités sociales se sont creusées. Habituellement, les plus riches, qui ont le plus à perdre, voient leurs richesses diminuer. Or nous observons avec cette crise un phénomène nouveau, inversé, où les grosses fortunes voient leur capital accroître d’une manière folle alors que le nombre de pauvres ne cesse d’augmenter.
Pourquoi ? Comment en est-on arrivé à cette situation ?
Il faut inverser la tendance et revenir à une société où le bien-être est accessible à tous, où l’égalité est la norme. Œuvrons pour une société qui privilégie l’entre-aide et non pas celui qui exploite le plus, le sens et non pas le gain.
Écologie
Il est admis que cette pandémie est le résultat de la pression écologique des humains sur les écosystèmes. Moins d’espaces sauvages et l’intensité des échanges internationaux en hausse constante ont créé et accéléré la pandémie.
Il faut soutenir les échanges locaux, les petits commerces. Œuvrons pour une société où les échanges d’humains à humains sont la règle et non pas l’exception, où les produits locaux sont plus accessibles que leurs homologues lointains, où les vacances riment avec rencontres, découvertes, et non pas exploitation, surconsommation.
Société
La société a été très touchée, tant au niveau de l’éducation que des relations sociales. Comment effectuer un apprentissage quand on est limité dans les échanges avec nos pairs et nos mentors, quand la pratique du futur métier est rendue impossible ? Comment étudier quand on ne peut plus travailler en groupes ? Comment, adolescent et jeune adulte, on peut développer ses compétences sociales quand les relations sociales sont interdites ? Comment, grand-parents, peut-on transmettre ses valeurs à ses petits-enfants quand on est pris par la peur de les toucher ?
En temps de crise, il est normal que l’on agisse dans l’urgence et que l’on établisse des règles extraordinaires. Après une année, assiste-t-on à l’établissement d’une nouvelle normalité ?
Conclusion
En l’an 1 post-covid, voulons-nous nous assoir et voir notre société aller vers plus d’inégalité, une utilisation des ressources irréfléchies, une éducation et des relations sociales qui passent au second plan ? Ou voulons-nous agir, à notre échelle et nous battre pour des valeurs qui font de nous des humains à part entière ?
C’est au niveau local que nous pouvons agir et faire de notre société celle que nous voulons. Nos voisins sont entrepreneurs, grands-parents, étudiants, dans le besoin ou à l’abri. C’est au niveau de ma commune que j’ai l’intention de porter mes valeurs et que l’on soit guidé par une vision à long terme. C’est en votant que vous pourrez faire valoir votre voix et votre désir de changement et de plus de sens dans la politique.