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Univers et Humanité

Évolution

L’Univers est apparu il y a 15 milliards d’années. Depuis sa création, Il est régit pas des lois physiques montrant que, connaissant les conditions à un instant t, on peut déterminer ce qui se passe à l’instant suivant t+1. La physique quantique a introduit un espace de liberté qui fait que l’on ne peut pas prédire le future avec exactitude. A grande échelle de temps, l’Univers n’est pas aussi déterministe que la physique mécanique nous laissait penser. Mais les futurs disponibles ne sont choisis que par le hasard.

Et un jours, un être conscient est apparût sur une planète gravitant autours d’une étoile de taille moyenne. Cette conscience à tout changé.

Les futurs possibles ne sont plus choisis par le hasard, mais par une réflexion, par un choix, par une conscience.

Univers et conscience

La conscience a modifié l’essence de l’Univers. Il est passé d’un état « passif » où le futur est déterminé par le passé, où les possibilités sont limitées par le petit espace de hasard contenu dans le chaos déterministe, à un état « actif », où le choix conscient peut modifier le futur, où les futurs possibles s’en trouvent démultipliés et guidés.

Ces futurs sont limités à une bulle. La bulle d’influence de l’humanité. D’abord limité à la biosphère, l’humanité a choisi d’envoyer des sondes et des signaux hors du système solaire. De cette manière, elle a considérablement augmenté l’influence de cette bulle. Par sa conscience et les choix qu’elle fait, l’Humanité change l’Univers, petit à petit, de proche en proche.

La conscience, et les choix qui en découlent, enrichi donc l’Univers d’un potentiel qu’il était impossible à réaliser sans elle.

Bifurcation

Jusqu’à preuve du contraire, la terre est le seul lieu où la conscience s’est installée. L’Humain est l’être où cette conscience se manifeste le plus clairement, où les choix ont le plus d’impact sur son environnement.

Aujourd’hui, nous nous trouvons à une croisée des chemins, et pas qu’un seul carrefour.

Nous sommes en passe de traverser un chamboulement écologique que nous avons créés, par nos choix, conscients ou inconscients. Plus que le climat, nous avons un impact sur la diversité biologique en prélevant beaucoup plus que nécessaire, en rejetant plus que soutenable, ainsi que géologique (anthropocène) en prélevant minerais et pétrole ou créant des couches géologiques de plastiques.

L’autre croisée des chemins est plus subtile, plus caché. Il s’agit de notre capacité à faire de vrais choix, à être cette nouvelle capacité de l’Univers décrite plus haut.

Deux types de choix

Qu’est-ce qu’un choix ? Il y a celui qu’on fait sans vraiment y réfléchir, qui est dicté par notre passé, par la situation actuelle. Il s’agit de celui qui me fait choisir de ne pas voler, de marcher sur le trottoir, de regarder la route quand je conduis. Ce n’est pas un vrai choix. Un robot pourrait faire aussi bien, si ce n’est mieux que moi dans ce type de choix.

Ce choix là, mécanique, n’ajoute pas grand chose à l’univers.

Il y a d’autres choix, ceux qui reposent sur une possibilité inattendue, qui surprend.

Pour les prendre, ces choix demandent un effort, du courage, de la persévérance. Un choix qui n’est pas anodin et qui me force à me redéfinir, a regarder dans le futur les implications que cela apporte.

Cet autre carrefour, plus subtil, c’est celui qui nous fait choisir vers un futur où l’humain sera un simple consommateur ou celui où il sera un vrai acteur.

Allons nous vers le conshumanisme, cette société où l’humain limitera son choix sur comment il s’habillera, où il ira en vacances, ce qu’il voudra consommer. Le choix n’est pas guidé par la conscience, mais par la suggestion bienfaisante des publicitaires. Cette société crois que notre bonheur se situe dans la consommation, que notre sécurité se trouve dans les limitations de nos actes. Le Graal du conshumanisme est le transfert de notre conscience dans un robot afin d’atteindre une vie éternelle (transhumanisme). La lecture de La Quatrième Révolution industrielle de Klaus Schwab est édifiante dans la présentation de cette vision de la vie.

Ou alors nous nous dirigeons vers une société où l’humain pourra faire de vrais choix éclairés, motivés, guidé par la conscience:

  • Comme les vrais choix doivent être éclairés, il faut une éducation digne de ce nom.

  • Comme les vrais choix demandent du courage, il faut que la société soit bienveillante et soutiennent les faibles.

  • Comme les vrais choix demandent de la persévérance, il faut que l’effort soit la valeur mise en avant.

Pensons à notre dernier choix, avant la lecture de ce texte. Était-ce un vrai choix où était-il guidé par notre passé, par notre vécu, par des suggestions publicitaires ou d’influenceurs ? De quand date notre dernier vrai choix ?

Il revient à nous de faire le choix de notre futur, celui qui demandera effort, persévérance… et confiance.

Seule matière pensante de l’Univers, ce futur, n’est pas que le notre, c’est celui de l’Univers.